Les foyers français possèdent en moyenne 99 équipements électriques : électroménager, informatique, éclairage, outils, etc. Nous sommes souvent tentés de jouer les apprentis sorciers avec cette énergie invisible et sans odeur. Quel mal y a-t-il à ajouter une multiprise sur une autre ou à vouloir brancher un sèche-cheveux plus près du lavabo ? Pourtant, dans ce domaine, tout ce qui relève du bricolage de fortune est un danger potentiel.
Refaire son installation électrique devient nécessaire dans 3 cas de figure : assurer la sécurité des biens et des personnes, respecter les normes en vigueur et gagner en confort.
L’installation électrique, une question de sécurité avant tout
Trop d’accidents domestiques surviennent encore à cause d’un dispositif obsolète. L’observatoire national de la Sécurité électrique rapporte que, chaque année, 18 000 incendies d’habitation sont liés à un réseau défectueux
Les 30,3 millions de logements de plus de 15 ans font l’objet d’une attention particulière. Deux tiers d’entre eux ne respectent pas au moins un des 6 points de sécurité réglementaire et 50 % possèdent des équipements vétustes.
Les 6 points de sécurité réglementaire :
- Présence d’un appareil général de commande et de protection de l’installation, accessible pour couper en urgence l’alimentation électrique,
- Présence d’un différentiel relié à une prise de terre,
- Présence d’un espace technique électrique avec des disjoncteurs ou coupe-circuits adaptés aux conducteurs,
- Une installation électrique conforme aux locaux équipés d’une baignoire ou une douche,
- L’absence de matériels abîmés susceptibles d’entrer en contact avec des éléments sous tension,
- Des conducteurs isolés.
L’obligation de respecter les normes légales
Les radiateurs électriques de dernière génération, toutes technologies confondues, sont disponibles en version Si vous décidez de modifier vous-même l’installation électrique de votre logement, vous devrez respecter le standard NFC 15-100 aussi appelé C 15-100. L’arrêté du 3 août 2016 rend cette norme applicable par tous les propriétaires qui construisent, rénovent ou agrandissent leur habitat.
La NFC 15-100 définit, pour chaque pièce, les règles d’implantation des équipements électriques basse tension : nombre de prises de courant, les différents points d’éclairage, les obligations pour les gros appareils… Elle impose également l’existence d’un espace technique spécifique et réglemente son emplacement et ses dimensions.
Avant toute mise en service, vous devez demander au Consuel une attestation de conformité pour les travaux effectués.
En cas de vente ou de location, l’attestation de conformité doit être annexée au bail ou au dossier de transaction. Les vendeurs de logements de plus de 15 ans qui ne possèdent pas de Consuel doivent fournir un diagnostic électrique du bien. Il permet à l’acquéreur d’acheter en connaissance de cause.
L’obligation de respecter les normes légales
L’extension ou la rénovation du logement offrent l’occasion d’améliorer son confort électrique. Vous pourrez ainsi doter votre maison de volets roulants, d’un visiophone, d’un portail commandé à distance ou d’un système de domotique.
Confort électrique signifie aussi économie d’énergie. Vous pouvez investir dans des appareils moins gourmands et mieux adaptés à votre mode de vie comme les radiateurs basse consommation.
L’installation électrique doit pouvoir supporter en toute sécurité le surplus d’équipements ou de circuits liés à une extension. C’est pourquoi il convient de vérifier si votre réseau respecte les normes en vigueur et réaliser les modifications si nécessaire.
Pour tous vos travaux électriques, dépannages ou rénovation, il est conseillé de faire appel à des professionnels qualifiés « Qualifelec ». Il vous en coûtera aux environs des 100 € HT/m2, mais c’est le prix de la tranquillité et du confort.
